mercredi 5 décembre 2012

Ma ville

Je suis parisienne. Non je ne suis pas Kate Moss. D'ailleurs, avec la défunte Morue (son blog n'est plus actif depuis un bon moment mais les archives sont savoureuses), je tiens à rétablir la vérité et à libérer ma colère citoyenne. Nous, parisiennes, scandons en cœur le cri de détresse de la Morue : Yves m'a tuer !

Je sais que Paris n'est pas dans le cœur de nombreux français et je ne compte plus le nombre de fois où j'ai entendu des horreurs au sujet de cette ville, assorties d'un "mon Dieu plus jamais !". Et le parisien comme le dit le slogan, "il vaut mieux l'avoir en journal".
Ça me fait d'ailleurs toujours sourire de voir que les plus acharnés n'imaginent pas un quart de seconde qu'on pourrait dire la même chose de leur lieu d'origine. Un peu comme si cracher sur Paris était normal mais sur n'importe quelle autre ville ce serait une offense irréparable, une faute de goût vis à vis de son interlocuteur.. A l'inverse quand je lis sur Facebook un statut qui parle de "ce petit juge de province qui se comporte comme un petit c--!" j'ai un peu de mal avec le fait d'insulter 99% du territoire et avec cette vision méprisante de la province. 
Paris c'est ma ville, ni plus ni moins, l'endroit où je suis née et où sont mes racines. Ce n'est pas un endroit merveilleux ni horrible, c'est juste chez moi.

Du coup quand j'ai vu cette initiative d'une amie (Caroline Langlois pour ne pas la nommer) j'ai adoré.
Parce que la vie à Paris c'est avant tout ce qu'on en fait. Si on veut qu'elle soit nulle, elle le sera, si on collectionne ses bonnes adresses et ses petits plaisirs, c'est juste magique, comme partout ailleurs. A vous donc de découvrir le Paris Gentil de Caroline, Laurianne, Fanny, Camille et les autres...


mardi 4 décembre 2012

Idoles d'aujourd'hui et Dieux d'hier

Je vais peut être enfoncer des portes ouvertes mais je me lance...

J'ai retrouvé cette après midi une vieille play list. Voilà comme je me suis retrouvée à hurler en cadence COMME ELLE VIEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEENNNNNNNNNNNNNNNNNNT ENCORE ET ENCORE... hem... désolée.

Je n'ai pas boudé mon plaisir en écoutant quelques vieux morceaux du désormais défunt Noir Désir et sur ma banquette de métro je me suis refait le film de leur (notre ?) histoire. Je suis évidemment arrivée à ce qu'on appelle pudiquement "l'affaire de Vilnius", que perso je préfère appeler "la mort de Marie Trintignant" parce qu'il faut appeler un chat un chat. Je n'ai jamais réussi à me faire un avis là dessus ce qui tombe très bien car on ne me le demande pas. Les juges sont là pour juger, pas moi.

Mais ce qui me frappe c'est le fait qu'à l'époque tout le monde avait un avis. Et presque 10 ans après, les choses n'ont pas changées, vu qu'un Paris Match vient d'être au cœur d'un jugement de justice pour avoir parlé de la violence de Bertrand  Cantat.

Alors oui il faut parler des violences conjugales des 192 meurtres conjugaux  enregistrés en 2007 (par exemple) mais pourquoi en parler là? Est-ce parce qu'ils étaient célèbres ? Et comment en est-on venu à mélanger leurs arts respectifs à tout ça.

Tandis que j'écoutais ces quelques chansons je me suis fait la remarque qu'on n'a jamais demandé à Beethoven d'être sympathique. On a jamais demandé à Bacon d'être le parfait concubin, ni à Tolstoï d'être quelqu'un de bien. Pourquoi le demande-t-on maintenant aux artistes d'aujourd'hui ? Pourquoi ce qu'on accepte des génies d'hier, on ne l'accepte plus chez les artistes d'aujourd'hui ? Et pourquoi ça n’entravait pas les carrières d'alors tandis que ça détruit celles d'aujourd'hui ?

Attention la question n'est pas de savoir si c'est bien ou mal ! Je ne dis pas qu'il faut fermer les yeux sur tout au nom de l'art. Je ne sais pas si cette évolution est bonne ou mauvaise, mais je me demande juste pourquoi elle a lieu et comment elle fonctionne.

Je me suis demandé si c'était parce que nos société étaient de plus en plus sures et confortables qu'on voulait des artistes eux même sains et que l'on peut idolâtrer sans risque. Dans un monde propre on veut des rêves propres. Ou à peut prêt...

Une autre de mes idées était que l'on demande aux stars d'aujourd'hui ce que l'on demandait aux dieux d'hier. La foi a clairement changée et l'image d'un dieu parfait a un peu disparue. N'aurait-on pas tout simplement remplacé celui-ci par de simples mortels . Un peu comme si on demandait aux stars de devenir notre nouvel idéal, rôle que le groupe Noir Désir a joué à plein à ses débuts. En effet on a souvent dit que les paparazzis tenaient, avec la mort de Marie Trintignant, leur vengeance face à un groupe qui avait toujours refusé de se compromettre avec ce système. D'autant plus que ce refus se faisait au nom de valeurs et d'un idéal qui ont plu (et à raison !!!) à toute une génération.

A vouloir un groupe "pure" on en a oublié qu'ils n'étaient que des humains.

Mais on a oublié également que nos Dieux d'hier n'étaient pas si purs. On a glorifié au cours des derniers siècles le Dieu d'amour et choisi d'oublier le Dieu colérique qui a noyé la terre. On a oublié que Socrates a été condamné pour avoir simplement fait remarquer que les Dieux étaient immoraux, parce que la société athénienne ne pouvait admettre qu'un Dieu ait un devoir de moralité.Un Dieu est, et c'est tout.
Pourquoi avons nous besoin de les moraliser et de les rechercher à travers des mortels ? Pour nous persuader que nous pouvons être des Dieux ou pour nous persuader qu'on peut être parfaits ? Peut être tenons nous là notre malédiction moderne, nous qui voulons sans cesse nous améliorer, battre nos records nager plus vite, être meilleur manager, allaiter plus longtemps, cumuler les rôles et vivre plus vieux. Vouloir toujours plus et être toujours meilleurs n'est-ce pas notre manière à nous de gravir les marches de la tour de Babel pour nous rapprocher des Dieux d'hier ?

Alors ce soir je ne demanderai pas plus à Noir Désir qu'à Christopher Marlow et je réécouterai encore une fois ces beaux morceaux. Sans rien ajouter, sans rien rechercher et sans rien demander.





Les enfants

Il m'aura fallu deux ans pour réussir à définir exactement ce que représente le fait d'avoir un enfant, pour moi :

Les enfants c'est comme l'alcool : peu de choses vous procurent une telle ivresse mais peu de choses vous procurent également une telle gueule de bois...

A vous de voir si vous validez (ou pas) ou si vous avez trouvé une meilleure définition... En tout cas je suis preneuse de vos réflexions.

vendredi 30 novembre 2012

Ils ont trouvé les mots pour moi

C'est un poste que j'aurais pu écrire. Mais elle l'a déjà fait et avant moi. Alors je vais me contenter de mettre le lien. Peut être que mes amis nullipares comprendront mieux pourquoi mon fils est le plus beau petit garçon du monde ET en vente sur E-bay en même temps.

De l'amour et de l'épuisement...

Puisque je suis partie je crois que je vais continuer avec MES liens sympas.
On commence par les Tumblr :

Ciel mon press office !
De l'édition
Ainsi soient-ils
Chroniques diplomatiques

J'ai sélectionné ceux-la car ils sont très drôle et que certains me semblent fidèles à la réalité. Et qu'on ne s'en lasse pas.

Quelques petits blogs (même si j'en ai viré pas mal avec le temps) :

Sasa la loute dans sa baignoire (du sexe, du boulot, des enfants, de la culture et de la politique. Le tout quand elle a le temps. Bref une vie de femme)

Maman travaille (je vous conseille le poste "j'ai allaité, je n'ai pas allaité")

Maitre Mô (je l'ai découvert avec une histoire de pédophilie. Dur, très dur. Mais il nous rappelle et nous prouve que rien n'est tout noir ou tout blanc et n'est pas sans humour)

Maître Eolas (Moins drôle et sémillant que Maître Mô, mais plus politique, il nous rappelle que le droit est avant tout une affaire de société et pas une obscure discipline éloignée de nos préoccupations)

Parmi les journaux je me concentre sur :
lemonde.fr
lefigaro.fr
liberation.fr

Lorsque j'étais une nouvelle maman sans travail je me suis obligée à lire tous les jours ces trois là pour rester connectée au monde extérieur.
J'étais très Elle. Mais je le supporte de moins en moins. Je glisse vers Grazia qui reprends le créneau "féminin glamour avec quelques articles de fond" (Un article sur la réélection de Chavez dans Grazia ça m'a fait bizarre). Mais ça c'est en version papier, dans le métro en allant au boulot.

La radio que j'écoute à mon bureau c'est celle-là :
France Inter
et pour me réveiller :
France Info
LA chronique radio dont je ne me suis jamais lassée et qui est toujours d'actualité : François Morel est-il un vieux con qui joue au con ?

LE film que j'attends (et donc la BA que je regarde en boucle) :
Bilbo le Hobbit
Et LES vidéos que je regarde en boucle pour faire plaisir à mon fils :
Make them laugh
L'amour le sexe les hommes les femmes expliqués aux enfants sans un seul mot (oups lien correcte rétabli !)

Voilà ma liste temporaire et non exhaustive. Je la complèterai peut être et dans ces cas là je ferai un petit poste pour signaler de nouvelles entrées.

Bonne lecture !

NOUVELLE ENTRÉE : Voici un joli blog qui fait sourire et surtout voyager : http://stylefromtokyo.blogspot.fr/

Un nouveau blog qui répertorie les adresses sympas de Paris : Paris Gentil de Caroline, Laurianne, Fanny, Camille et les autres... 

vendredi 16 novembre 2012

De la libération sexuelle... ou pas.

Ok c'est un thème que j'aborde souvent. Ok après avoir dit que je voulais du contenu et pas un blog creux, je vais faire un post de quelques lignes... Mais en me relisant je suis retombée sur mon post au sujet de Gerhard Richter et j'ai revu le tableau Ema.

Or j'ai appris, que la publication de ce tableau sur FB sur la page du Centre Pompidou a déclenché une vraie bataille rangée. A cause des droits d'auteurs ? Noooooooooooooooooooon ! A cause de cette peinture-moderne-très-nulle-que-mon-fils-de-3-ans-pourrait-faire-pareil ? Nooooooooooooooon !

Cette bataille a commencé quand Facebook a retiré l'image, estimant qu'elle était indécente. Il avait d'ailleurs fait de même, quelques temps plus tôt ,avec l'Origine du Monde de Courbet (à qui on s'est empressé de trouver un titre philosophique pour fait passer le côté pornographique du tableau). Voici un petit résumé (très court) de l'affaire : "Richter, exposé à Beaubourg, censuré sur Facebook... puis réintégré !"

Pour mémoire je vous remets la belle Ema :


A ce sujet je lisais un poste de blog faisant remarquer que nos mœurs n'étaient pas plus libres qu'autrefois mais que la censure avait juste changée de visage et pour preuve ce poste citait Ema et cette fameuse bataille.
Je me suis alors rappelé qu'une discussion avec ma grand mère avait fait volé en éclat mes présupposés : ses amies avaient une vie sentimentales et familiale bien plus complexe que toutes celles que je connaissais. Sous des dehors très cadenassés, la société était finalement à l'époque bien plus libre qu'on ne l'imagine.

Et si finalement nous étions tout aussi libre qu'avant, avec les mêmes problématiques et les mêmes sentiments ? Et si la censure était tout aussi présente ?

D'ailleurs à quand remonte la dernière fois où une page internet a refusé de s'ouvrir sur votre pc, parce que son contenu n'était pas considéré comme approprié par votre employeur ? Moi, c'était ce midi. Un poste de l’hilarant et inoffensif De l'édition.

Les raisons d'une attente

On pourrait croire que ce blog est mort. Non il ne l'est pas. Il n'est pas non plus en pause. Son activité est juste inversement proportionnelle à la mienne.

Ce n'est pas l'inspiration qui manque. Je pourrais vous dire à quel point je suis heureuse de retrouver mon héros pour "four more years", ou enfin écrire le billet prévu sur la place de chacun dans la société et le rôle (déterminé ou pas) qu'on a à y jouer. Je pourrais aussi écrire le billet qui me tient tant à cœur sur les caricatures de Charlie Hebdo et les manifestations qu'elles ont entrainées. Mais j'ai décidé en faisant ce blog de prendre le temps de bien le faire.
Je sais bien que je serai en retard sur tous ces sujets (que j'aborderai, promis, car ils me tiennent à cœur). Mes amis diraient même que c'est l'une de mes caractéristiques. Mais pour une fois j'en suis contente. Je ne souhaite justement pas réagir à chaud sur ce blog, mais bien essayer de développer une réflexion un peu plus profonde ou décalée. Alors quand mes billets en gestations reviendront ,ils vous sembleront probablement a contre-temps, mais je l'espère, pas inintéressant. Promis ma gestation de billet ne dure pas 9 mois et je prévois un atterrissage d'ici deux trois semaines grand maximum.

En réalité je pourrais écrire un petit mot comme ça. J'en ai justement un en tête en lien avec mon job actuel sur le besoin de critiquer l'existant, besoin bien français. Mais j'ai bien peur de ne pas avoir grand chose à ajouter sur ce qu'on pourrait en entendre au café d'en bas. Pour tout vous dire je ne suis pas très fière de mon dernier billet. Je trouve qu'il ne dit, n'apporte pas grand chose. Je ne souhaite pas renouveler ce genre de billet creux. Alors voilà je publie peu mais je préfère essayer de publier pertinemment. Et pour cela prévoir du temps devant moi pour réfléchir en écrivant (puisque je fonctionne en partie comme ça).

Je me rends compte que c'est une valeur qui se perd dans mon secteur. Je me sens parfois tellement vieille quand je parle de pertinence... Mais j'y tiens. Au risque d'être prétentieuse.

vendredi 28 septembre 2012

Pour une poignée de mètres carrés de peinture...



Si ce n'est toi...
 C'est donc ta soeur !



J'avoue que l'idée que la Joconde ait une sœur est des plus séduisantes. Et cela n'a absolument rien à voir avec le fait que Léonard de Vinci est dans mon panthéon artistique personnel, mon top 5 des peintres. Rien à voir.

M'acheter un tableau de maître est l'un de mes vieux fantasmes. J'écris "fantasme" car même si je gagnais à l'euro million, même si j'épousais Bernard Arnaud, cela resterait un rêve que je ne réaliserais pas. A l'idée de pouvoir m'acheter le tableau que je veux (et en tête de liste figurerais probablement La Vierge Sainte Anne et l'enfant Jésus) je ressens deux idées, deux sentiments contraires.

Tout d'abord je frétille de joie à l'idée d'avoir un élément surhumain chez moi. Je m'explique : pour moi il y a les choses de tout les jours que l'on aime ou pas. Il y a les chansons que j'écoute avec plaisir, les photos que je trouve jolies, les phrasés qui me plaisent. Des artistes qui me touchent et font ma joie. Ils sont à ce niveau là _____ (si on estime que moi je me situe sur la ligne d'en dessous). Et puis parfois notre chemin croise la route de "surhumain". Eux, ils sont à ce niveau là               (et je mets le niveau le plus haut que j'ai trouvé). Leur œuvre semble dépasser l'humain. Alors je sais que l'idée d'humain surhumain a quelque chose de nauséabond, qu'elle a servi des pensées pas très belles, mais quand j'entends l'Ode à la joie ou quand je regarde Le Printemps de Botticelli, j'avoue penser que leur créateur et moi ne sommes pas du même monde. Ils naviguent à un niveau que je n'atteindrai jamais. Quand je croise leurs œuvres, souvent j'ai envie de pleurer (et je parle au sens propre) tellement elles dégagent de puissance ("puissance" est le meilleur mot que je trouve).
Je ne sais si ils viennent de Krypton mais la météore qu'ils m'envoient me terrasse aussi surement que de la Kryptonite terrasse Superman.

Allez pour le plaisir...


Non décidément je ne m'en lasse pas et l'idée de pouvoir rentrer chez moi le soir et le contempler aussi longtemps que je le veux, me rend déjà toute chose.

Et pourtant...

Je me revois, petite, dire "plus tard je voudrais être riche et m'acheter ce tableau". Mais on me fit immédiatement remarquer qu'avoir un tel tableau est très chouette, mais qu'il faut bien plus de moyens pour le conserver que pour l'acheter. En effet un tel tableau ne s'accroche pas simplement au mur, il faut la pièce qui va avec, l'alarme, l'assurance, faire face à la curiosité de tous etc... Bref beaucoup d'ennuis quand on pense qu'une entrée au Louvre coûte 11 euros (ça a sacrément augmenté !). J'avoue que déjà, je suis un peu beaucoup refroidie à l'idée d'avoir mon tableau dans mon bureau.

Et puis, par définition cela sous-entend que personne ne le voit. L'idée qu'il n'y ait qu'un seul "Vierge Sainte Anne et l'enfant Jésus" et que j'en prive la terre entière me met vraiment mal à l'aise. J'ai une merveille unique au monde et j'en prive 7 milliards d'êtres humains. Au bébé qui naît, je dis "hé hé... jamais de ta vie tu ne le verras, c'est le mien". Je sais que sur 7 milliards d'être humains un nombre important n'en a rien à faire et un nombre tout aussi important ne sait même pas que ce tableau existe. Mais rien à faire, un tel pouvoir de nuisance me met vraiment mal à l'aise. Histoire de gagner mon point Godwin ce soir, je dirais que je me sens comme l’Hitler de l'histoire de l'art.

Allez je fais une pause en vous illustrant le principe du point Godwin :




Et enfin last but not least je rendrai hommage à notre point fort national : mon tableau chéri serait-il aussi beau sans le bruit du parquet qui craque ? Sans les escaliers en marbre ? Sans les costumes des gardiens ? On peut penser ce que l'on veut de la France mais au moins on sait créer des lieux qui mettent en valeurs ce genre de trésor et qui participent directement au plaisir qu'on a à les voir. Alors oui je râlerai sur le nombre de touristes devant la Joconde, oui l'éclairage crée parfois des reflets lumineux POURRIS sur de magnifiques toiles au vernis ancien. Mais il reste que la visite au musée fait parti du plaisir. Ce n'est pas Moussorgski qui dira le contraire. Sauf au musée du Luxembourg qui à l'art de faire des expositions passionnantes avec des tableaux extrêmement rares mais qui n'a absolument pas la place d’accueillir des visiteurs.

Voilà pourquoi je n'achèterai pas La Joconde. De plus c'est loin d'être mon préféré.

Sa sœur en revanche... est magnifique. Un peu trop même. Il y a un je ne sais quoi en elle de plus sexy que sa sœur, de plus séduisant. Peut être le rouge à lèvre ou le bas du visage plus affiné, je ne sais pas. Du coup elle a un côté un peu plus vénéneux. Elle est très belle, elle est inquiétante, je l’aime beaucoup. Mais son côté "nymphette" me gène un peu (chez De Vinci, il y a tout sauf des nymphettes). Et puis le décor à l'arrière est moins riche et nous fait moins voyager.

Non décidément les sœurs Joconde ne sont pas pour moi.

PS : Je termine en disant que je pensais juste faire un petit post de rien du tout pour signaler l'évènement. C'est loupé. Mais la prochaine fois, promis, je retrouve Arnaud et Audrey pour parler de l'utilité de chacun dans notre société. Si si vous allez voir...


mardi 18 septembre 2012

Chère Audrey

Cela fait un petit moment que cette lettre tourne dans ma tête.

Tout d'abord j'ai voulu faire preuve de retenue face à l'hystérie ambiante. Avec la campagne présidentielle, tes évictions successives bref tout ça, tout ça..., je me voyais mal t'écrire cette lettre. Et puis je pense qu'il faut faire preuve de lucidité, ne pas répondre à chaud.  Je voulais aussi te laisser du temps. Après tout, parfois, on corrige le tire. Les mauvaises passes, les ratés, ça arrive à tout le monde.

Mais là je ne peux plus me taire.


C'EST QUOI CE LOOK !?!?!?

Tu étais belle, tu étais jolie, reconnue. Et puis les grosses lunettes à écailles sont apparues. Mais... mais... mais... mais non quoi ! C'est moche ! Je me suis dit que personne n'est à l'abri d'un accident ophtalmique. Sauf que le problème avec les lunettes c'est qu'en général on n'en change pas tout les matins.
Mais bon passons...

Ensuite il y a eu la coupe afro ratée. Enfin Audrey, regarde Solange Knowles ! Ca c'est une afro digne de ce nom et très jolie. J'espère que tu as refusé de payer ton coiffeur au moins.

Enfin, cerise sur le gâteau, est apparu le rouge à lèvre violet.

Voilà comment on passe de ça :




à ça :


Pffffffffffffffff...........
Face à un tel scandale je comprends que les journalistes des Inrocks aient démissioné.

Sauf qu'on me souffle dans l'oreillette que tout le monde est passé à côté du vrai scandale et qu'on te reproche une vague histoire de conflit d’intérêt. Il parait que tu te débats comme une vraie tigresse. J'espère au moins que tes cheveux en ressortiront grandis et que dans la bagarre tu perdras ton tube de violet à lèvre.

Mais soit, puisque vous voulez tous ne parler que de ça, parlons-en. Le problème : tu es journaliste et ton régulier est ministre. C'est arrivé à plusieurs avant toi et la carrière des femmes étant ce qu'elle est, aucun ministre n'a démissionné. On a donc perdu quelques journalistes hautement engagées, comme Béatrice Schönberg, à côté de qui Zola ressemble franchement à Oui-Oui. On me glisse à l'instant (toujours dans l'oreillette) que Zola étant un coucheur trop instable, il a préféré faire les choses lui même, à savoir faire du journalisme ET de la politique. Pourquoi déléguer quand on peut le faire tout seul comme un grand (ou "un gros", avec lui ça marche aussi) ?

Aparté : cet homme a couché pour réussir, c'est une évidence.


Car oui depuis quelques temps (je n'arrive pas à dater le phénomène) le journalisme a un nouveau mantra : "O-BJEC-TI-VI-TE". Autant quand il est question de compter des morts je peux comprendre, autant quand il est question de politique le concept m'échappe un peu. La politique est avant tout "la chose publique", les "choses de la cité". Grosso modo il est question de savoir dans quelle direction va la cité. Et si ça ce n'est pas un sujet des plus subjectifs alors je ne vois pas ce qui l'est.

Déjà le concepte même sur lequel on s'appuie pour t'évincer me laisse un peu sceptique.

Mais peut être est-ce ce qu'on attend de toi ?


 Tu t'agites en clamant que tu n'as pas perdu tes neurones sous la couette. Excuses moi d'être brutale mais on en est un peu toutes au même point. N'espère pas réussir à faire croire autre chose (cf mon précédent post). Et attends d'avoir un enfant ! Tu verras à quel point il est dur de faire accepter que le neurone n'est pas soluble dans le lait en poudre. Que ton enfant gambade dans les jambes de Hollande ou pas. Bref tu hurles au machisme. Oui et non ma chère. Oui car bizarrement ce sont toujours les femmes qui lâchent l'affaire, non car je pense vraiment que tes détracteurs, (hommes comme femmes) s'inquiètent de proximité et j'ai presque tendance à croire qu'ils sont de bonne foi. Reste qu'ils auraient pu demander à Arnaud de lâcher son ministère ce qu'ils n'ont pas fait.

Bref pour ma part je ne retiendrais pas forcément cet argument.

Mais il en est un autre qui me trouble. En effet si on suit l'argument de la proximité, moi j'attends toujours la mise à pied de Franz Olivier Giesbert. Chaque ligne écrite par ce type transpire la droite. Et d'ailleurs comment se fait-il que Laurent Joffrin écrivent encore, ose encore avoir un quelconque lien avec la presse ? N'y a-t-il pas une connivence évidente entre lui et la gauche du PS ? Par ailleurs ne me dites pas que ces personnes n'ont pas de contacte avec leur sujet ! Comment recueillent-ils des confidences si ce n'est lors de voyages de campagne, de diners en ville etc... Ainsi donc il est permis de se fréquenter, de diner "entre nous" de recueillir/développer des idées à cette occasion, mais il est interdit d'échanger sur l'oreiller. Quelqu'un peut-il me dire ce que ça change ? Tout cela en imaginant, bien évidemment, qu'Audrey et Arnaud parlent justice fiscale et droit de vote des étrangers entre le missionnaire et la levrette (ce qui personnellement me couperait toute envie). J'extrapole. Bien évidemment, je tiens ici à dénoncer un scandale capillaire et non pas à m'immiscer dans les choix sexuels d'un couple.Chacun est donc libre de mettre les noms de position qui lui convient.

Bref j'ai un mal fou à voir la différence entre un Jean Pierre Pernaud de droite et une Audrey Pulvar de gauche.

Et d'ailleurs n'est-ce pas comme cela que l'on choisi les journaux que l'on souhaite lire ou regarder ? Ne prend-on pas un peu le téléspectateur, le lecteur pour un con en lui donnant de la pseudo objectivité ?

Bref il est temps, plus que temps, que l'on dénonce le vrai scandale : Audrey, ressort la petite veste en cuire, les lentilles et fais toi une vrai afro. Et dis bien à Cécile que la coupe de sa robe est très jolie mais que le tissu fais over mémère.



PS : On me souffle dans l'oreillette "Et Valérie ???". Ben quoi Valérie ? Le problème de Valérie n'est pas qu'elle est journaliste, mais plutôt qu'elle veut occuper au maximum une place mal définie pour laquelle elle n'a aucune légitimité, n'étant pas élue. Elle serait concierge, le problème serait le même.

PS 2 : j’écris ce post malade. Au fond de mon lit. Sans Arnaud. Ayez donc un peu d'indulgence si son français est approximatif. Je corrigerai tout ça quand j'aurai récupéré des neurones. OUI le lit tue les neurones (surtout quand on couche avec la grippe).

PS 3 : Rendez-nous Béatrice Schönberg et virez le con de journaliste de Marianne qui a eu l'idée de faire un dossier "Pourquoi les femmes politiques ne couchent pas avec des journalistes alors que l'inverse est fréquent ?". Je serais bien capable de lui donner une réponse...
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mardi 11 septembre 2012

Je suis une salope...

Voici ma déclaration du jour : je suis une salope.

Explications.

J'ai découverts, grâce à cette sommité du féminisme qu'est Grazia, qu'il existe une mode, le "slut shaming", pudiquement traduit par "la stigmatisation des salopes".
L'idée générale c'est que certains hommes et certaines femmes dénigrent certaines "en raison de leur tenue ou de leurs pratiques sexuelles". Bref : honte à celle qui couche, à celle qui exhibe décolletés et minis jupes etc... Parmi ces idées circulent aussi le lieu commun suivant "si elle s'est faite violée c'est parce qu'elle avait une tenue provocante".

Voilà pour les définitions.

Cette question rejoint une discussion que j'ai eu récemment avec des amis sur la question du lien entre les vêtements et le sexe. L'un de mes amis, père d'une petite fill,e était ennuyé que certaines jeunes filles lancent avec leurs vêtements un message qu'elles ne maîtrisent pas forcément. Nous sommes tombés d'accord sur le fait que les vêtements sont un langage et qu'on ne parlent pas tous la même langue. Et pour tout dire, moi aussi je suis très gênée de voir des fillettes de 7 ans avec un string. OUI il y a actuellement une sexualisation des petites filles. Mais la limite entre petite fille et jeune fille est d'autant plus difficile à distinguer que le statut de l'enfant  a évolué et que la sexualité/séduction enfantine est maintenant communément admise. Très concrètement : à partir de quand estime-t-on qu'une jeune fille sait ce qu'elle fait quand elle met un string ? Et pourquoi moi, qui m'auto-proclame "salope", je refuserais d'acheter un string à ma petite fille ou de la transformer en fantasme vivant pour pédophile ? "Fais ce que je dis pas ce que je fais" ? Jusqu'à quel age ?

La question des habits et du lien qu'ils entretiennent avec la sexualité est donc complexe.

Néanmoins il reste quelques fondamentaux qui font que quoi qu'il arrive je me classe avec joie dans la catégorie des salopes.



Tout d'abord, à celles qui disent "hey les filles, vous savez que vos seins théoriquement vont sous le tee-shrit" je me joins à d'autres pour répondre que mes seins vont strictement où JE le veux. Concrètement n'est-ce pas disposer de moi même que de décider de ce que je fais de mes seins ? Et disposer de son propre corps n'est-ce pas la liberté n°1 ? Bizarrement quand on parle de liberté de corps, on pense "prison" "esclavage". Mais l'idée que s'habiller comme on le souhaite soit disposer de son corps, ne vient pas à l'esprit.

Ensuite concernant les pratiques sexuelles, je me contenterai de répéter ce que l'on m'a toujours appris "tout ce que tu veux tant que c'est entre adultes consentants". L'appétit sexuel influerait-il sur les neurones ? Serait-on incapable de se conduire correctement, de savoir faire la part des choses sous prétexte qu'on aime (ou pas) le sexe ? Mais surtout on revient sur la vieille image malheureusement toujours d'actualité : Une femme qui couche est une salope, un homme qui couche est un séducteur. Je pensais que c'était passé, que c'était un lieu commun stupide et éculé, visiblement pas.

Enfin moi je trouve que comme toujours les grands oubliés, ce sont les hommes. Dès qu'on se penche sur les problèmes dit "de femme", les hommes disparaissent du paysage. Je rêve que l'on demande à un homme comment concilier travail et enfants ou si ils n'ont pas peur d'être agressés en étant torse nus. Car OUI les hommes torse nu ou qui laissent apparaitre leurs tétons à travers le tee-shirt ne sont-ils pas des porcs ? Pourquoi notre société a-t-elle fini par admettre qu'une femme torse nu c'est mal mais qu'un homme torse nu c'est... banal (sauf au mois de décembre). Et nos charmants petits porcelets n'ont-ils pas peur de se faire agresser ? Car enfin la femme n'est pas sans appétit à ce niveau là et pourrait très bien considérer qu'un homme torse nu c'est "open bar" tout comme de nombreux hommes considèrent qu'une femme (habillée) dans le métro, c'est "open bar". Et ceux, comme maître Eolas, qui se réjouissent de l'arrivée des beaux-jours pour cause de débardeurs n'en ont-ils pas assez du slut bashing, du énième chapitre de la guerre entre ceux qui pensent qu'on peut vivre en bonne intelligence contre ceux qui veulent préserver... Préserver quoi ? Euuuuh je ne sais pas. La pudeur des autres, peut-être.
Enfin quand on les dit incapables de se contrôler, nos hommes, j'ai bien l'impression qu'on les castre, qu'on les dénigre. Les hommes ne seraient que ces êtres stupides gouvernés uniquement par leur queue et leurs instincts, incapables de faire appel à leur raison. Désolée mais moi je les aime trop pour les considérer comme tel. Pour moi un violeur est un violeur parce qu'il a décider de passer à l'acte et pas parce que c'est inscrit dans ses gènes ou parce qu'il est un homme.


Il fut pourtant une période où une femme pouvait se promener les seins à l'air (pour de vrai !) sans que "ça m'en touche une sans faire bouger l'autre" (comme dirait le plus poétique des machos). Ça n'est pas si lointain (nos parents, grands parents, pour les plus jeunes). Alors dites moi, que s'est-il passé pour que ce qui était admis autrefois ne le soit plus aujourd'hui ?

Si vous voulez mon avis, c'est à cette dernière question qu'il faudrait d'urgence répondre.


Un petit tumblr pour la slut pride
Le site de grazia : http://www.grazia.fr/ (ou l’article devrait bien finir par apparaitre)


vendredi 7 septembre 2012

Le Meltin' ou "la première bouchée de tomate mozzarella"

Aujourd'hui un peu de légèreté (après la douceur, la légèreté, vous n'allez pas me dire que je ne vous chéris pas).



Mangez-vous encore des tomates-mozzarella ? Soyez honnêtes ! Pour ma part j'en ai mangé tout l'été et franchement je n'en peux plus.

La mozzarella, j'en ai trouvé de la bonne chez carrefour (les bonnes mozzarella se cachent parfois sous des marques inattendues). Mais j'en ai assez de toujours manger la même. Les tomates ? Je n'arrive pas à me souvenir de la dernière fois que j'ai mangé des tomates qui avaient du goût. Je suis un peu lassée des tomates inodores et sans saveur. Quelque soit le prix que j'y mets et l'endroit où je l'achète.

Bref même si c'est l'un de mes plats préférés en ce début septembre j'ai fait une croix dessus.

Et puis je suis allée au Meltin...

Le Meltin c'est un petit resto lounge situé à Ourqc. Franchement le quartier est bof, la rue est moche et en passant devant on a aucune raison de s'y arrêter à priori. Au fil de mes trois mois passés dans ce quartier, j'ai fini pourtant par craquer et y aller de plus en plus souvent.



Ce jour là je voulais du léger. Du frais. Jamais je n'aurais pris une tomate-mozzarella (léger et frais mais... lire ci-dessus), mais j'étais au Meltin' et j'ai tenté. Bonheur.

J'aurais pu vous parler de son foie gras très honnête ou de son poulet curry et chutney de mangue mais si finalement je vous parle "tomate mozzarella" c'est parce que ce plat résume tout ce que j'aime dans ce restau. Les tomates (épluchées) étaient trèèèèèèès savoureuses, la mozzarella était fondante, le tout était parsemé de fleure de sel (et cela rendait l'ensemble presque pétillant) avec un réduction de Balsamique qui ajoutait une touche de sucre. Vraiment bon. Un plat de brasserie très réussi.

Si on ajoute à cela une équipe jeune, qui a la pêche et le sérieux qui vont bien, le sourire aux lèvres, on se dit qu'on tient quelque chose. Le service est nickel, les verres et couverts adaptées. Pour un restau de quartier je dit "tout bon".

Histoire de critiquer je dirais que la carte est un peu cher mais que cela se justifie par la qualité et que leur pièce est un peu sombre (probablement l'effet "lounge").

Alors oui ce n'est pas un restau gastronomique et je ne traverserai pas la France pour aller manger là. Mais quand même, parfois, j'ai des petits sanglots dans la voix en pensant "tomate mozzarella" et je ne suis pas loin de traverser Paris pour y aller.

Si jamais vous êtes dans le coin : n'hésitez pas !

Le Meltin : 137 avenue Jean Jaurès 75019 Paris

vendredi 31 août 2012

Un début à tout

J'ai décidé de commencer ce blog en douceur avec un sujet plutôt neutre et agréable. Un petit moment de bonheur en somme. Mais promis, je vais redescendre de mes nuages et aborder des choses plus concrètes prochainement.




En attendant voici un petit supplément de nuage


Un peu de flou dans ce monde de brutes...

Je me souviens d'un livre lu petite avec un personnage qui s'appelait Catherine Certitude. Celle-ci avait des lunettes et aimait les enlever de temps en temps pour voir le monde plus flou, plus doux.

Pendant longtemps j'ai voulu des lunettes et je pense que Catherine Certitude n'y était pas étrangère.

En voyant l'expo Gerhard Richter il va sans dire que c'est à elle que j'ai pensé.

J'ai rencontré ce peintre à la fac et à l'époque j'avais adoré ses peintures. Pour moi elles illustraient l'une des missions dans laquelle peut se lancer un artiste : rendre les choses plus belles. Une table, une bougie devenaient exceptionnellement belles avec lui.
Alors je sais bien que ce n'est pas sa démarche. Je sais bien que son histoire n'est pas belle et que quand il peint son oncle en uniforme nazi et sa tante victime de ces même nazi, c'est de la pourriture qu'il peint, car il y a quelque chose de pourri au royaume dans lequel est apparu Richter. Mais quand même, je trouve que son flou entoure tout cela d'une manière très douce et très belle. Pour moi c'est un peu comme si une sorte de compassion avait pris forme physique.



Il va donc sans dire que j'aime ses tableaux.

Néanmoins certains ont suscité mon admiration plus que d'autre.
Il se trouve que je suis une jeune maman. Comme c'est la mode, durant ma grossesse on s'est demandé si nous aussi allions immortalisé cette période si particulière avec des séances photos. Rebelotte lors de la naissance de mon enfant et notamment lors des tétées. Ça ne s'est pas fait principalement parce qu' aucune des photos de photographe vues à l'époque ne traduisait ce qui se passait et qu'il est très difficile de saisir ce temps à la fois suspendu et éphémère. Mais quand j'ai vu les tableaux de sa femme avec son enfant, j'ai senti que c'était ça que j'attendais et que rien de ce que je n'avais vu jusque là ne traduisait aussi bien ce genre de sensations et de moments.


Ces tableaux faisaient la synthèse de mes émotions d'alors et de toutes les émotions que l'on peut ressentir en voyant une nativité ou tout autre tableau du même type. Il réussissait à la fois a convoquer l'universel et mon singulier. J'ai aimé. J'ai apprécié ce tour de force.



Avec ce flou si doux, chaque chose peinte prend une dimension plus forte mais pas plus brutale. Une voiture qui roule va plus vite, un ciel nuageux est plus menaçant, une femme nue est plus sensuelle, une morte est plus morte. En diluant ses sujets dans le flou Gerhard Richter en retrouve l'essence. Et l'on dépasse alors la simple douceur évoquée au début.

Richter a peint d'autre tableau avec d'autres techniques dans un style très différents. Je les aime aussi beaucoup mais pour des raison très différentes. Je n'en parlerai donc pas ici.

Je doute que vous verrez cette expo car j'écris ce billet bien tard et celle-ci fini le 4 septembre. Mais si un jour vous voyez Richter courrez-y. Toute la douceur et la force du monde vous y attend.

http://www.centrepompidou.fr : expo Gerhard Richter

mardi 7 août 2012

Dans "La part des anges"...

Ils parlent quelles langues déjà ? Le doute m'a assailli hier soir dans mon fauteuil MK2.