vendredi 16 novembre 2012

Les raisons d'une attente

On pourrait croire que ce blog est mort. Non il ne l'est pas. Il n'est pas non plus en pause. Son activité est juste inversement proportionnelle à la mienne.

Ce n'est pas l'inspiration qui manque. Je pourrais vous dire à quel point je suis heureuse de retrouver mon héros pour "four more years", ou enfin écrire le billet prévu sur la place de chacun dans la société et le rôle (déterminé ou pas) qu'on a à y jouer. Je pourrais aussi écrire le billet qui me tient tant à cœur sur les caricatures de Charlie Hebdo et les manifestations qu'elles ont entrainées. Mais j'ai décidé en faisant ce blog de prendre le temps de bien le faire.
Je sais bien que je serai en retard sur tous ces sujets (que j'aborderai, promis, car ils me tiennent à cœur). Mes amis diraient même que c'est l'une de mes caractéristiques. Mais pour une fois j'en suis contente. Je ne souhaite justement pas réagir à chaud sur ce blog, mais bien essayer de développer une réflexion un peu plus profonde ou décalée. Alors quand mes billets en gestations reviendront ,ils vous sembleront probablement a contre-temps, mais je l'espère, pas inintéressant. Promis ma gestation de billet ne dure pas 9 mois et je prévois un atterrissage d'ici deux trois semaines grand maximum.

En réalité je pourrais écrire un petit mot comme ça. J'en ai justement un en tête en lien avec mon job actuel sur le besoin de critiquer l'existant, besoin bien français. Mais j'ai bien peur de ne pas avoir grand chose à ajouter sur ce qu'on pourrait en entendre au café d'en bas. Pour tout vous dire je ne suis pas très fière de mon dernier billet. Je trouve qu'il ne dit, n'apporte pas grand chose. Je ne souhaite pas renouveler ce genre de billet creux. Alors voilà je publie peu mais je préfère essayer de publier pertinemment. Et pour cela prévoir du temps devant moi pour réfléchir en écrivant (puisque je fonctionne en partie comme ça).

Je me rends compte que c'est une valeur qui se perd dans mon secteur. Je me sens parfois tellement vieille quand je parle de pertinence... Mais j'y tiens. Au risque d'être prétentieuse.

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