jeudi 10 janvier 2013

Pourquoi les parents français sont supérieurs

J'adooooooooooooore lire des articles sur les français. Au pire ils me font rire au mieux il me mettent le nez sur des aspects de notre culture que je n'aurais jamais remarqué sinon.
Peut être parce que je suis dans une bonne période avec mon fiston (2 ans et 2 mois au compteur), j'ai particulièrement aimé celui-là. Du coup j'ai passé l'après-midi à le traduire (ce qui est excellent pour mes neurones). Pour le commentaire il faudra attendre mon prochain poste. J'ai en effet un petit d'homme à éduquer. ;-)

Voici l'article original


Pourquoi les parents français sont supérieurs ?


Alors que les Américains s’arrachent les cheveux sur la parentalité moderne, les Français élèvent heureux, des enfants bien élevés, sans anxiété. Pamela Druckerman enquête sur les secrets gaulois pour éviter les crises de colère, l'enseignement de la patience et de dire «non» avec autorité.

By PAMELA DRUCKERMAN

Quand ma fille avait 18 mois, mon mari et moi avons décidé de partir un peu en vacances d'été avec elle. Nous avons choisi une ville côtière qui est à quelques heures en train de Paris, où nous vivions (je suis Américaine, il est britannique) et nous avons réservé une chambre d'hôtel avec un lit d'enfant. Bean, comme nous l'appelons, était notre seul enfant à ce stade, nous pensions alors, excusez notre naïveté: Comment cela pourrait-il être dur ?

Nous prenions le petit déjeuner à l'hôtel, mais nous mangions le déjeuner et le dîner dans les restaurants de fruits de mer peu partout dans le vieux port. Nous avons rapidement découvert que d'avoir deux repas au restaurant par jour avec un enfant en bas âge méritait d'être son propre cercle de l'enfer.

Bean s’intéressait brièvement à la nourriture, mais quelques minutes plus tard, elle renversait les salières et déchirait les sachets de sucre. Puis elle demandait à être sorti de sa chaise haute pour s'élancer autour du restaurant et vadrouiller dangereusement vers les quais.

Notre stratégie était de terminer le repas rapidement. Nous commandions tout en s’asseyant, pressant alors le serveur pour avoir un peu de pain et apporter nos entrées et de plats principaux en même temps. Alors que mon mari prenait quelques bouchées de poisson, je faisait en sorte que Bean ne se fasse pas écrasée par un serveur ou ne disparaisse pas corps et biens en mer. Puis nous changions. Nous laissions des pourboires astronomiques pour compenser le champ de  serviettes déchirées et les petits bouts de calamars tout autour de notre table.

Après quelques repas atroces au restaurant, j'ai commencé à remarquer que les familles françaises qui nous entouraient ne semblaient pas partager notre calvaire. Bizarrement, on aurait dit qu'ils étaient en vacances. Les tout-petits français étaient assis, contents, dans leurs chaises hautes, en attendant leur nourriture, mangeaient du poisson et même des légumes. Il n'y avait pas de hurlement ou de gémissement. Et il n'y avait pas de débris autour de leurs tables.

Bien que vivant en France depuis quelques années, je ne pouvais pas l'expliquer. Et une fois que j'ai commencé à réfléchir sur les parents français, j'ai réalisé que ce n'était pas seulement l'heure du repas qui était différente. Je me suis tout à coup posé beaucoup de questions. Pourquoi par exemple, durant les centaines d'heures durant lesquelles j’avais quadrillé les terrains de jeux français, je n'avais jamais vu un enfant (sauf le mien) piquer une crise de colère? Pourquoi mes amis français n'ont jamais besoin de lâcher le téléphone parce que leurs enfants étaient en train d’exiger quelque chose? Pourquoi leur salon n’était pas envahi par des tipis et des cuisines-jouets, comme l’était le notre ?
Bientôt, il est devenu clair pour moi que tranquillement et en masse, les parents français obtiennent des  résultats qui créent une atmosphère familiale tout à fait différente. Lorsque des familles américaines ont visité notre maison, les parents passaient souvent une grande partie de la visite à arbitrer les querelles de leurs enfants, à faire des longueurs autour du mini coin-cuisine ou de s’allonger sur le sol pour construire des villages Lego. Quand des amis français nous rendaient visite, en revanche, les adultes buvaient leur café et les enfants jouaient joyeusement dans leur coin.

À la fin de nos vacances à la mer ruinée, j'ai décidé de comprendre ce que les parents français faisaient autrement. Pourquoi les enfants français ne balançaient pas leur nourriture? Et pourquoi leurs parents ne criaient pas ? Pouvais-je changer mon câblage et obtenir les mêmes résultats avec ma propre progéniture?

Poussée en partie par le désespoir maternel, j'ai passé les dernières années sur plusieurs enquêtes au sujet des parents français. Et maintenant, que Bean a 6 ans et les jumeaux 3, je peux vous dire ceci : Les Français ne sont pas parfaits, mais ils ont quelques secrets parentales qui fonctionnent vraiment.

J'ai d'abord réalisé que j'étais sur quelque chose quand j'ai découvert une étude de 2009, menée par des économistes de Princeton, qui comparait les expériences de garde d'enfants de mères dans la même situation à Columbus, dans l'Ohio, et à Rennes, France. Les chercheurs ont constaté que les mères américaines pensaient qu'il était plus de deux fois plus désagréable de s’occuper de leurs enfants. Dans une autre étude par les mêmes économistes, les mères qui travaillent au Texas disent que même le ménage est plus agréable que la garde d'enfants.

Rassurez-vous, je ne souffre certainement pas d'un préjugé pro-France. Au contraire : je ne suis même pas sûr que j'aime vivre ici. Je ne veux surtout pas que mes enfants grandissent et deviennent des parisiens dédaigneux.

Mais au sujet de tous ces problèmes, la France est le film parfait pour évoquer les problèmes actuels de la parentalité américaine. Les parents des classes moyennes françaises (je n'ai pas suivi les très riches ou pauvres) ont des valeurs qui me sont familières. Ils échangent avec leurs enfants avec zèle, en leur montrant la nature et leurs lisent beaucoup de livres. Ils les emmènent à leur cours de tennis, au cours de peinture et aux musées scientifiques interactifs.

Pourtant, les Français ont réussi à être présents auprès de leurs familles, sans que ça devienne obsessionnel. Ils partent du principe que même de bons parents ne sont pas au service constant de leurs enfants, et qu'il n'y a aucune raison de se sentir coupable à ce sujet. «Pour moi, les soirées sont pour les parents», m'a dit une mère parisienne. «Ma fille peut être avec nous si elle veut, mais c’est un temps pour les adultes." Les parents français veulent que leurs enfants soient stimulés, mais pas tout le temps. Tandis que certains bambins américains ont des professeurs privés de mandarins et une formation de pré-alphabétisation, les enfants français sont en train de gambader, volontairement laissés à eux-même .

Je suis certainement pas la première à souligner que la classe moyenne américaine a un problème parental. Ce problème a été minutieusement diagnostiqué, critiqué et nommé : overparenting, hyperparenting, la parentalité hélicoptère, et mon préféré, le kindergarchy. Personne ne semble aimer l'implacable marche malheureuse de la parentalité américaine, surtout pas les parents eux-mêmes.

Bien sûr, les Français ont toutes sortes de services publics qui contribuent à rendre le fait d’avoir des enfants plus attrayant et moins stressant. Les parents n'ont pas à payer pour le préscolaire, ni d’inquiétude à propos de l'assurance maladie ou encore où le mettre au collège. Beaucoup ont tous les mois des allocations versées directement sur leur compte en banque, juste parce qu’ils ont des enfants.

Mais ces services publics n'expliquent pas toutes les différences. Les Français, j'ai trouvé, semblent avoir un cadre tout à fait différent pour élever des enfants. Quand j'ai demandé aux parents français comment ils enseignaient la discipline à leurs enfants, il leur a fallu un petit moment, uniquement pour comprendre ce que je voulais dire. "Ah, tu veux dire, comment nous les éduquons?" demandèrent-ils. La «Discipline», je m’en suis vite rendu compte, est une étroite notion rarement utilisée qui traite de la punition. Alors que "l’Éducation" (qui n'a rien à voir avec l'école) est quelque chose qu'ils s'imaginaient faire tout le temps.

Une des clés de cette éducation est le simple fait d'apprendre à attendre. C'est pourquoi les bébés français que je rencontre la plupart du temps font leurs nuits à partir de deux ou trois mois. Leurs parents ne se précipitent pas à la seconde où ils se mettent à pleurer, ce qui permet aux bébés d'apprendre à se rendormir. C'est aussi pourquoi les bambins français restera assis tranquillement dans un restaurant. Plutôt que de grignoter toute la journée comme les enfants américains, la plus part du temps ils doivent attendre l'heure du repas pour manger. (Les enfants français ont généralement trois repas par jour et une collation vers 4 heures)

Un samedi, j'ai visité Delphine Porcher, avocate du travail plutôt dans la mi-30aine, qui vit avec sa famille dans la banlieue Est de Paris. Quand je suis arrivée, son mari travaillait sur son ordinateur portable dans le salon, tandis que Aubane 1 an faisait un petit somme à proximité. Pauline, leur fille de 3 ans, était assise à la table de la cuisine, complètement absorbée par la pâte à cupcacke qu’elle mettait dans les petits moules. Elle résistait à la tentation de manger la pâte.

Delphine me dit qu'elle n'avait jamais prévu spécifiquement d’enseigner la patience à ses enfants. Mais les rituels quotidiens de sa famille sont un apprentissage continu dans la façon de retarder la gratification. Delphine me dit que parfois elle a achetait des bonbons à Pauline (les bonbons sont en vitrine dans la plupart des boulangeries). Mais Pauline doit attendre la collation du jour pour avoir le droit de manger ses bonbons, même si cela signifiait attendre plusieurs heures.

Quand Pauline a essayé d'interrompre notre conversation, Delphine a dit, "Attends deux minutes, ma toute petite. Je suis en train de parler." Ce qui était à la fois très poli et très ferme. J'ai été frappé par la douceur avec laquelle Delphine avait parlé et par le fait qu’elle semblait certaine que Pauline allait lui obéir. Delphine a aussi appris à ses enfants une compétence en lien avec cela : apprendre à jouer tout-seul. "La chose la plus importante est qu'il apprend à être heureux par lui même", a-t-elle dit au sujet de son fils, Aubane.

C'est un talent que les mères françaises essayent explicitement de cultiver chez leurs enfants plus que les mères américaines ne le font. Dans une étude de 2004 sur les croyances parentales des mères ayant fait des études aux États-Unis et en France, les mamans américain ont déclaré qu’encourager un enfant à jouer seul était d'une importance moyenne. Mais les mamans françaises ont considéré que c’était très important.

Plus tard, j'ai écrit Walter Mischel, expert mondial de la façon dont les enfants apprennent à retarder la gratification. Il se trouve que M. Mischel, 80 ans et professeur de psychologie à l'Université Columbia, était à Paris, séjournant dans l'appartement de sa petite amie de longue date. Il a accepté de me rencontrer pour un café.

M. Mischel est surtout célèbre pour l'élaboration du "test du Marshmallow" dans les années 1960 quand il était à Stanford. Dans ce document, un expérimentateur conduit un enfant de 4 ou 5 ans dans une salle où il y a un marshmallow sur une table. L'expérimentateur dit à l'enfant qu'il va quitter la salle pendant un petit moment, et que si l'enfant garde le marshmallow jusqu'à ce qu'il revienne, il sera récompensé par deux marshmallow. S'il le mange, il n’aura que celui-là.

La plupart des enfants ne pouvait attendre qu’environ 30 secondes. Seulement une personne sur trois a résisté pendant les 15 minutes durant lesquelles l'expérimentateur était absent. Le truc, les chercheurs l’ont constaté, c'est que les enfants patients étaient capable de se distraire.

Au milieu des années 1980, M. Mischel et ses collègues ont constaté que les enfants patients avaient une bien meilleur concentration et une meilleur capacité de raisonnement, et n’«ont pas tendance à s'effondrer face aux difficultés», comme le dit leur rapport.

Apprendre aux enfants à retarder la gratification, comme le font les parents des classes moyennes françaises, les rendrait-il plus calmes et plus résilients ? Cela expliquerait-il en partie pourquoi les enfants des classes moyennes américaines, qui ont  en général l’habitude d’obtenir ce qu'ils veulent tout de suite, s'effondrent si souvent sous la pression du stress?

M. Mischel, qui est originaire de Vienne, n'a pas effectué le test du marshmallow sur les enfants français. Mais en tant qu’observateur de longue date de la France, il dit qu'il a été frappé par la différence entre les enfants français et américains. Aux États-Unis, dit-il, «l'impression qu'on a, c'est que l'auto-contrôle est de plus en plus difficile pour les enfants."

Les parents américains veulent que leurs enfants soient patients, bien sûr. Nous encourageons nos enfants à partager, à attendre leur tour, mettre la table et à la pratique du piano. Mais la patience n'est pas une compétence que nous inculquons tout aussi assidûment que les parents français le font. Nous avons tendance à voir la patience des enfants comme une question de tempérament. À notre avis, les parents ont la chance ou pas d’avoir un enfant patient.

Les parents et les encadrants français ont du mal à croire que nous sommes tellement “laissez-faire” (ndlr : en français dans le texte) à propos de cette compétence cruciale. Quand j'ai mentionné le sujet lors d'un dîner à Paris, mon hôte français s’est lancé dans une histoire à propos de l'année où il a vécu en Californie du Sud.

Lui et sa femme avaient fait connaissance d'un couple américain et décidé de passer un week-end avec eux à Santa Barbara. C'était la première fois qu'ils rencontraient leurs enfants, dont l'âge variait de 7 à 15 ans. Des années plus tard, ils se souviennent encore comment les enfants américains interrompaient fréquemment les adultes en milieu d'une phrase. Et il n'y avait pas de repas fixes, les enfants américains allés au réfrigérateur et prenaient de la nourriture quand ils le voulaient. Pour le couple de français, il semblait que les enfants américains étaient une charge.

«Ce qui nous a frappé, et nous a dérangés, c'est que les parents ne disaient jamais 'non'", dit le mari. Les enfants faisaient «N'importe quoi» (ndlr : en français dans le texte), ajoute sa femme.

Après un moment, je fut frappé de voir que les descriptions de la plupart des Français d'enfants américains inclue cette phrase «N'importe quoi», qui signifie «tout» ou "tout ce qu'ils veulent". Cela suggère que les enfants américains n'ont pas de frontières définies, que leurs parents n'ont pas d’autorité, et que tout va à vaut l’eau. C'est l'antithèse de l'idéal français du “cadre” (En français dans le texte), dont les parents français parlent souvent. Cadre signifie que les enfants ont des limites très fermes sur certaines choses, et que les parents appliquent strictement ces limites. Mais à l'intérieur du cadre, les parents français font confiance à leurs enfants et leur laisse beaucoup de liberté et d'autonomie.

L'autorité est une des points les plus impressionnants de la parentalité française et peut-être le plus difficile à maîtriser. Beaucoup de parents français que je rencontre ont avec leurs enfants une autorité naturelle, calme que je ne peux que lui envier. Leurs enfants les écoutent réellement. Les enfants français ne sont pas constamment en train de se sauver, de répondre ou de s'engager dans des négociations prolongées.

Un dimanche matin au parc, ma voisine Frédérique me vit en train de tenter de gérer mon fils, Léo qui avait alors de 2 ans. Leo était rapide et quand je suis allé au parc avec lui, j'étais constamment en mouvement, aussi. Il semblait considérer les portes autour des aires de jeux comme une pure et simple invitation à l’évasion.

Frédérique avait récemment adopté une belle rousse 3 ans d'un orphelinat en Russie. Au moment de notre sortie, elle était une mère depuis trois mois. Pourtant, par le seul fait d'être français, elle avait déjà une vision tout à fait différente de l'autorité que moi : de ce qui était “possible” et “PAS possible” (en français).

Frédérique et moi étions assis au bord du bac à sable, essayant de discuter. Mais Leo passait son temps à se précipiter hors de la grille entourant le bac à sable. Chaque fois, je me levais pour le rattraper, le gronder, et le ramener tandis qu’il hurlait. Dans un premier temps, Frédérique a regardé ce petit manège en silence. Puis, sans aucune condescendance, elle a dit que si je courais après Leo tout le temps, nous ne pourrions pas profiter de simple plaisir de s'asseoir et bavarder pendant quelques minutes.
"C'est vrai", dis-je. "Mais qu'est-ce que je peux faire?" Frédérique dit que je devrais être plus sévère avec Leo. Dans mon esprit, passer l’après midi à courir après Leo était inévitable. Dans son esprit, ce n’était "pas possible" (en français).

J'ai fait remarquer que j'avais fait la leçon Leo durant les 20 dernières minutes. Frédérique sourit. Elle me dit que je devais rendre mon "non" plus dense et de y croire. Lorsque Leo essaya de courir vers de la porte,  la fois suivante, je dit «non» plus fortement que d'habitude. Il parti en courant quand même. Je suivi et le ramenais. "Tu vois ?" lui dis-je. "Ce n'est pas possible."

Frédérique sourit à nouveau et me dit de ne pas crier, mais plutôt de parler avec plus de conviction. J’eus peur de l’effrayer. "Ne t’inquiètes pas," dit Frédérique, me poussant dans mes retranchements.

Leo n’écouta pas la fois suivante. Mais je senti peu à peu mes «non» devenir plus convaincants. Ils n'étaient pas plus fort, mais ils étaient plus sûrs d'eux. A la quatrième tentative, lorsque je fût finalement débordante de conviction, Leo approcha de la porte, mais miraculeusement, ne l'ouvrir pas. Il se retourna et me regarda avec méfiance. J'ai élargi mes yeux et essaya de regarder d’un air désapprobateur.

Après environ 10 minutes, Leo cessa tout à fait d'essayer de partir. Il avait l'air d’avoir oublié la porte et jouait dans le bac à sable avec les autres enfants. Bientôt Frédérique et moi discutions les jambes allongées devant nous. J'étais frappée de voir que Leo me considérait soudainement comme une figure d'autorité.
"Tu vois !" dit Frédérique "C'était le ton de ta voix." Elle souligna que Léo ne semblait pas être traumatisés. A ce  moment, et peut-être pour la première fois, il ressemblait effectivement à un enfant français.

Encadré :
French Lessons
 

Les enfants doivent dire Bonjour, au revoir, merci et s’il vous plait. Cela les aide à apprendre qu’ils ne sont pas les seuls à avoir des besoins et des sentiments
Quand ils se comportant mal on leur fait les gros yeux.
Il n’ont droit qu’à un seul grignotage par jour (en France en général c’est vers 4h/4h30)
Rappelez leurs (et rappelez-vous) qui est le boss. Les parents français disent “c’est moi qui décide”.
N’ayez pas peur de dire “non”. Les enfant doivent apprendre à composer avec la frustration.

5 commentaires:

  1. "tandis que Aubane 1 ans"
    --> un singulier qui prend un S de pluriel... Après Education, Discipline, c'est à Grammaire que l'amie "made in USA" devrait s'adresser.

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  2. J'avoue que là dessus c'est plutôt moins ou google trad qui sommes en faute...

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  3. "Les enfants français ne sont pas constamment en train de se sauver, de répondre ou de s'engager dans des négociations prolongées."

    Ciel! Mes enfants sont américains :/

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